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Les forêts tropicales:
La Canopée
Singe écureuil, Costa Rica. (Photo de R. Butler)
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AUTRES MAMMIFERES VIVANT DANS LA CANOPEE
PRIMATES
Les primats sont caractéristiques de chaque domaine de forêt tropicale
humide continentale, à part le domaine, Australasian et sont composés de
presque 200 espèces vivantes dans plus de 50 genres. Il est pensé que les
primates ont descendu de leurs ancêtres insectivores d'il y a entre 100 et
65 millions d'année. Les ancien primates ressemblaient plus aux lemurs et au
tarsier actuels, et les primates supérieursne sont pas apparu jusqu'il à 37
à 23 millions d'années. Les primates supérieurs incluent les singes, les
chimpanzés et les humains et les espèces non-humaines sont généralement
divisées entre les singes du Vieux-Monde et les singes du Nouveau-Monde.
Il est pensé que les singes du Vieux Monde et du Nouveau Monde ont divergé
d'un ancêtre commun il y a environ 55-60 millions d'années. Depuis ce temps,
les deux groupes se sont développés séparément et sont aujourd'hui
notablement différents. Par exemple, les singes du Vieux Monde ont des
narines rapprochées et s'ouvrant de haut en bas, tandis que les singes du
Nouveau Monde ont les narines qui sont larges, écartées et ouvertes vers les
côtés. Les singes du Vieux Monde dorment en position assise, tandis que les
singes du Nouveau Monde ont tendance à dormir couché. Tandis que les singes
du Vieux Monde vivent dans une variété d'habitats, tous les les singes du
Nouveau Monde sont arboricoles. Quant à la structure corporelle, beaucoup de
singes du Nouveau Monde sont équipés d'une queue préhensile, une
caractéristique manquant aux singes du Vieux Monde. Cependant, les singes du
Vieux Monde compensent l'absence de queue préhensile en ayant des premiers
doigst entièrement opposables (pouces et gros orteils), signifiant que ce
doigt est séparé des autres, comme chez les humains. Parmi les singes du
Nouevau Monde, seules quelques espèces ont des premiers doigts partiellement
opposables, tandis que le reste manque totalement d'opposabilité. Puisque
les singes du Vieux Monde n'ont pas de queues préhensile, certaines espèces
comptent sur la brachiation pour la locomotion par les cimes d'arbre. En
plus, les singes du Vieux Monde ont tendance a arborer des différences
sexuelles plus prononcées que celles des singes du Nouveau Monde.
AFRIQUE
On connaît le continent africain pour ses primates arboricols incluant les
chimpanzés
et les singes Colobus. Cependant, l'Afrique a quelques primates moins connus
comme le
Galagos Pygmée insectivore avec ses grandes oreilles, ressemblant à des
disques
satellitaires, utilisées pour capter le mouvement des insectes et ses yeux
énormes
pour voir de nuit. Sa niche est remplie par les loris en Asie et ses cousins
(le
même sous-ordre) les lémuriens de Madagascar.
Madagascar [apprenez en plus sur WildMadagascar.org]
Il n'y a pas à Madagascar la forme dominante de primates répandue partout
ailleurs
dans le monde, celle du sous-ordre Haplorhini (singes, chimpanzés, gorilles
et Homo
sapiens). Au lieu de cela, leur niche a été remplie par un groupe de
primates plus
primitif (lire comme plus vieux), les lémuriens. Les lémuriens appartiennent
au sous-ordre
Strepsirhini avec les galagos, loris et pottos qui, comme les lémuriens
originaux, sont
des primates nocturnes, insectivorous, caractérisés par un petit corps, un
long nez,
et de grands yeux. Les lémuriens ont une histoire évolutionnaire
intéressante et la seule
raison pour laquelle ils existent toujours aujourd'hui est dûe à l'isolement
de Madagascar
(en réalité une espèce, que l'on pense avoir été introduite, est partagée
avec les Comores,
un jeu de petites îles de la côte nord-ouest de Madagascar).
A l'époque du supercontinent Gondwanaland (formé de l'Afrique, l'Amérique
du Sud, l'Australie, l'Antarctique, l'Inde et Madagascar), Madagascar
faisait toujours partie du continent africain. Il y a environ 160 millions
d'années, quand Madagascar s'est séparé du continent africain, il n'avait
aucune vie primate. Les premiers primates ressemblant à des lémuriens au
niveau
des fossiles sont apparu il y a environ 60 millions d'années, à l'époque ou
la distance entre Madagascar et l'Afrique était encore réduite. Par radeau
ou en traversant à pieds lorsque les niveaux des océans étaient bas, des
primates ressemblant aux lémuriens ont atteint Madagascar. L'île a continué
à
dériver vers l'est et au moment où les singes se sont développés il y a
23-17
millions d'années, la distance avec le continent était trop importante pour
être traversée et Madagascar n'a pas connu l'arrivée des primates plus
compétitifs, plus intelligents qui descendant des mêmes ancêtres que le
lémuriens.
Les descendants des lémuriens continentaux d'Afrique, d'Europe et d'Amérique
du
Nord, qui n'ont pas été isolés des changements évolutionnaires du monde,
n'ont
pas pus rivaliser avec les singes et ont été poussé à s'éteindre. Seule
l'enclave
de lémuriens sur Madagascar a survécue, bien que quelques Strepsirhines
(Galagos,
loris et pottos) aient réussi à s'en tirer en conservant leurs habitudes
nocturnes,
solitaires et insectivorous. Depuis leur arrivée, les lémuriens de
Madagascar ont
été libres de se répandre dans beaucoup de niches de la grande île sans
beaucoup
de concurrence ni prédation et certains ont développé des adaptations
semblables
à ceux de singes, y compris la formation de groupes sociaux, étant
herbivores et
actifs dans la journée. Aujourd'hui les lémuriens sont répartis dans
pratiquement tous
les écosystèmes de Madagascar, de la forêt tropicale humide, au désert
épineux
unique, aux régions boisées d'arbres à feuilles caduques. Les primates
supérieurs
n'ont pas atteint Madagascar jusqu'à ce qu'ils aient appris à naviguer en
haute mer.
Il y a deux mille ans l'homme a envahi et a commencé à menacer les lémuriens
en détruisant
leur environnement. Autrefois, il existait plus de 48 espèces de lémuriens,
comprenant des
espèces géantes de la taille des gorilles, mais aujourd'hui leur nombre a
été réduit à
environ 32 espèces.
L'espèce typique de lémuriens n'est pas un habitant de la forêt tropicale
humide, mais
vit dans les parties sèches et à feuilles caduques du sud-ouest de
Madagascar. Le
Lémurien à queue annelée est reconnaissable à sa queue à bandes noire et
blanche comme
celle d'un raton laveur. À la différence d'autres lemurs, le Lémurien à
queue annelée
passe une bonne partie de son temps sur le sol.
Le Aye-Aye est une des créatures les plus bizarres au monde. Ce lémurien,
tout d'abord
classifié comme rongeur, est superbement adapté à sa niche spécifique comme
le
prouve son long doigt majeur semblable à une brindille, des yeux énormes,
des dents
semblables à celles du rat et de grandes oreilles semblables à celles de la
chauve-souris. Le Aye-Aye nocturne utilise son long majeur comme un outil
pour
trouver des insectes. Après avoir tappé sur l'écorce, il utilise son ouïe
sensible
pour détecter le mouvement de larves d'insectes. Les études ont constaté
qu'un
aye-aye est capable de ressentir le mouvement d'insectes à une profondeur de
12 pieds.
Tristement cette créature étrange est mise en danger tant par la destruction
de son
habitat au nord-est de Madagascar que par la persécution répandue par les
Malgaches
qui les considèrent comme signes avant-coureurs de malchance.
La plus grand lémurien vivant est l'Indri (Indri indri) des forêts
montagnardes
de l'est de Madagascar. Par ses couleurs, il ressemble à un panda géant avec
sa fourrure noire et blanche, mais corporellement, il est plus
anthropomorphique
avec ses long cou et bras et ses petites oreilles. L'Indri se nourrit des
fruits
de la canopée et de feuilles et est mieux connu pour son chant angoissant
mais
magnifique, qui peut porter sur plus de 1.2 miles (2 km). Ce lémurien diurne
aboie
quand confronté à un danger et fait des bruits de baisers lorsqu'il se
montre
affecteux. DEn dépit de sa grande taille, l'Indri refuse de se déplacer au
sol
et négociera les espaces entre les arbres en sautant, souvent plus de 33
pieds
(10 m). Naturellement rare en raison de son taux de natalité bas (une
naissance
tous les trois ans) et la petite densité de population, aujourd'hui la
quantité
d'Indri est faible et diminue en raison de la perte de son habitat et la
chasse.
Une bonne partie de la population mondiale restante d'Indri se trouve dans
la
réserve de l'Analamazaotra (Perinet) et la forêt environnante, à l'est de la
capitale de Madagascar, Antananarivo. L'Indri ne survit pas en captivité et
ne
tolère pas de perturbation de son habitat, des caractéristiques qui sont
très
handicapantes pour les projets de réhabilitation et de conservation.
Une des grosses espèce de mammifères la plus récemment découverte (par la
science Occidentale) est le lémurien de bambous doré (Hapalemur aureus), qui
a été
trouvé par une expédition cherchant le grand lémurien de bambous (H.
simius), que
l'on croyait éteinte. Le dernier spéciment de grand lémurien de bambous
connu (à
l'époque) est mort dans en captivité au milieu des années 1970 et en 1986
une expédition a été organisée pour confirmer que l'espèce était éteinte.
Il l'expédition a trouvé un lémurien se nourrissant de bambous jamais encore
décrit avec une fourrure rougeâtre dorée, qui était fut plus tard nommé
lémurien de bambous doré. De façon intéressante, les forêts de Madagascar
abritent une troisième espèce de lémuriens se nourrissant de bambou, le
gentil
lémurien de bambous gris (H. griseus). Ces trois espèces coexistent grâce à
leurs abitudes alimentaires spécialisées. Le lémurien de bambous doré,
tolérant
apparemment bien les hautes concentrations de cyanure, mange les bases des
feuilles,
les pousses et le coeur des jeunes bambous géants à forte teneur en
cyanure. La quantité
de cyanure consommée jourmalièrement par ces espèces est suffisant pour tuer
3 hommes.
Le grand lémurien de bambous mange le coeur mature du même bambou, tandis
que le gentil lémur gris
mange les feuilles d'une autre espèce de bambou.
Aujourd'hui presque tous les lémuriens sont menacés par la destruction de
leur territoire. Hélas, les locaux ont de plus en plus tendance a se tourner
vers les lémuriens comme viande pour se nourrir. de nombreux lémuriens sont
des proies particulièrement faciles pour la chasse parce que leur évolution
les a rendu écologiquement naïfs (Un terme inventé par Quammen en 1996) dans
le sens ou n'ayant pas de prédateur naturel, ils n'ont pas peur de l'homme.
Des comportements similaires ont été observé dans différents écosystèmes à
travers le monde (surtout dans des îles comme les Galapagos) où les
prédateurs
ont été historiquement non existent.
ASIE
L'Asie a une plus grande diversité de primates arboricoles que l'Afrique,
mais
tout de même beaucoup moins importante que celle du Nouveau Monde. Un des
primates
asiatiques les mieux connus est le Gibbon d'Asie du Sud-Est qui représentent
environ
sept espèces caractérisées par de longs bras (l'envergure de leurs bras peut
atteindre
7 pieds-2.1 m) et aucune queue. On considère ces singes arboricoles comme
des acrobates
des arbres pour leur prouesse et agilité dans la haute canopée où leur
régime inclut
des fruits et des feuilles, complétées avec des oeufs et de petis oiseaux.
Les gibbons
sont extrèmement territoriaux, mais défendent uniquement un secteur assez
grand pour
fournir suffisamment de nourriture pour la famille. Les gibbons vivent en
groupes
familiaux de trois à six individus; d'habitude un mâle, une femelle et leur
petit.
Les autres primates Asiatiques incluent les macaques, les langurs, et des
singes Proboscis.
AMERIQUE DU SUD
L'Amérique du Sud et l'Amérique Centrale ont la plus grande diversité
de singes arboricoles, probablement parce qu'ils se sont développés
comme des habitants forestiers et ne sont jamais descendus pour remplir
les niches terrestres occupées par leurs homologues du Vieux Monde.
L'Amérique du Sud abrite certains des singes les plus petits au monde,
les ouistitis et tamarins, dont la taille moyenne si situe entre celle
d'un rat et celle d'un écureuil. La plus grande espèce atteint 21 onces
(600 g), tandis que l'ouistiti pygmée atteint un maximum de 6 inches
(15 cm) et 3 ounces (80 g). Le ouistiti pygmée, le singe le plus petit au
monde, a une habitude alimentation nocturne unique. Il a des incisives
semblables à des burins qui leur permettent de percer des trous dans
l'écorce
pour commencer l'écoulement des liquides d'arbre dont il s'alimente. De
façon
intéressante, tant les humains récoltant le caoutchouc que les ouistitis
doivent faire attention à ne pas sur-exploiter les arbres, qui auraient pour
effet de tuer les arbres et détruire une source de nourriture. D'autres
ouistitis et tamarins se nourrissant d'insectes, d'oeufs, de fruits et de
baies et sont caractérisés par une queue longue, touffue et non-préhensile.
Le tamarin lion doré extrêmement rare de la Réserve Biologique Poco das Anas
au Brésil est célèbre pour sa belle et longue fourrure dorée et sert
d'espèce
mascotte pour la conservation de la forêt Atlantique mise en danger au
Brésil.
Les feux ont récemment menacé ce petit tamarin dont presque 1/3 de la
réserve
a brûlé.
La grande varitée de primates d'Amérique du Sud inclut aussi : le seul singe
nocturne au monde, le douroucouli; les singes capucins intelligents, nommés
ainsi
car les poils de leur tête rappelle les capuches des frères Capucins
français; le
saki ou le singe paresseux, connu comme singe volant pour lsa capacité à
sauter
plus de 30 pieds entre les arbres; les différents singes uakari incluant
l'Uakari
chauve, un favori de beaucoup de touristes avec sa tête chauve son visage
rouge
brillant; et de nombreuses autres espèces.
AUTRES MAMMIFERES
CARNIVORES
On trouve des carnivores dans la canopée où ils prospèrent grâce à
l'abondance
de proies. Par exemple, le coatimundi est un petit animal carnivore lié au
raton-laveur, qui se nourrit de vers, de lézards et de larves. Le
coatimundi,
ou coati, s'étendent du sud-ouest des Etats-Unis à l'Amérique du Sud et sont
sous-divisés en trois espèces. Le coati mâle est solitaire, mais les
femelles
et les jeunes vivent en groupes de 6-12. À la différence de la plupart des
autres animaux arboricoles, ils ont des chevilles réversibles qui leur
peremettent
de descendre la tête la première.
On trouve des chats dans le monde entier sous les tropiques à part en
Australie et
à Madagascar. Il y a beaucoup de chats de taille petite à moyenne dans la
forêt
tropicale humide incluant le bien connu ocelot (neotropical), le léopard
"nuage"
(Asie), le chat doré (Afrique) et le margay (neotropical). Les forêts
tropicales
humides du Vieux Monde ont la genette, une créature féline de la forêt
tropicale
humide centrafricaine, qui utilise sa longue queue pour l'équilibre dans la
canopée
et la civette de palme, une autre grimpeuse agile.
MARSUPIAUX
Plusieurs marsupiaux font élisent domicile dans la canopée incluant les
opossums du
nouveau monde et les kangourous d'arbre de la Nouvelle Guinée. Les
kangourous d'arbre
semblent remplir la niche laissée vide par l'absence de singes dans le
domaine australien.
Questions pour résumer:
- Que sont les lémuriens et où les trouve-t-on?
- Généralement en quoi les singes du Nouveau-Monde sont ils différents de
ceux du Vieux-Mondely?
Suite: Oiseaux de canopée de la forêt tropicale
humide
À moins qu'où expressément indiqué, tout contenu sur ce site Web ait été écrit par Rhett A. Butler. Ce site Web a été traduit par Doriane A.
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