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Les forêts tropicales:
The Canopy
Racines d'un figuier étrangleur. (Photo de R. Butler)
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LIANES ET PLANTES GRIMPANTES
Plantes grimpantes, plantes rampantes, lianes (boisées) et autres sont
abondantes dans la canopée et représentent une importante proportion de la
végétation dans les forêts tropicales humides. Il existe plus de 2,500
espèces de plantes grimpantes de 90 familles [répartition des lianes]. Leurs formes varient de
la petite plante grimpante, peu discrète qui grimpe le long des arbres aux
lianes géantes épaisses comme des arbres qui semblent suspendues au milieu
de la forêt indépendemment des arbres. Certaines des plus grandes lianes
boisées peuvent excéder 3,000 pieds de longueur. Le rotin, une liane, est
bien connu pour son utilisation dans la fabrication de meubles et de cordes.
Le rotin produit aussi des fruits gros et comestibles- les préférés des
primates.
Les lianes sont des plantes grimpantes qui commencent leur vie sur le sol en
tant que petits arbustes auto-suffisants et comptant sur d'autres plantes
pour atteindre l'environnement riche et lumineux de la couche supérieure de
la canopée. Parce que les lianes utilisent l'architecture d'autres plantes
pour appui, elles consacrent relativement peu de leur ressources à leur
appui structurel et à la place, les alllouent à la production de feuilles et
le rallongement de racines/tige pour pousser rapidement. Comme les lianes
sont anracinées pendant toute leur vie, (contrairement à d'autres parasites
structurels comme les épiphytes et les hemiepiphytes),
elles ne retirent rien de l'arbre hormis son soutient.
Dans un journal de 2002, Schnitzer et Bongers passent en revue certains
mécanismes utilisé par les lianes pour monter jusqu'à la canopée. Les
scientifiques disent que "Les Lianes ont une variété de moyens
d'adaptations pour s'attacher à leur hôte et grimper vers la canopée de la
forêt". "Ces adaptations incluent l'enroulement de tige, des
vrilles enfermantes sortant de la tige, des modifications de feuille et de
branche, des épines et des pointes qui attachent la liane à son hôte, des
poils adhésifs pointant vers le bas et des racines collantes et
irréguliaires... La proportion relative de lianes ayant des mécanismes de
montée différents pourrait être directement sous influencée par les
différentes étapes successives de perturbation du régime de la forêt."
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Escaladant une plante grimpante, Bornéo 1997
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En atteignant la canopée, les plantes grimpantes et les lianes se réoandent
d'arbre en arbre et dans quelques forêts leurs feuilles peuvent représenter
40% des feuilles de la canopée.
Les Hemiepiphytes comptent sur une stratégie différente. Ces plantes
commencent leur vie dans la canopée comme les épiphytes et poussent vers le
bas en direction de la terre. Les hemiepiphytes poussent extrêmement
lentement à cause des conditions sèches dela canopée, mais une fois que les
racines atteignent la terre et profitent des substances nutritives de la
couche de feuilles mortes, le taux de croissance s'accélère. Un des
hemiepiphytes les plus connus est le figuier étrangleur.
Les plantes rampantes font partie de nombreuses plantes de forêt tropicale
humide qui changent la structure de leurs feuilles en grandissant . Les
plantes, particulièrement celles de la famille Araceae, commencent comme des
arbustes sur le sol forestier et gravitent vers des objets sombres,
généralement des troncs d'arbre. Quand ils atteignent l'arbre, les
grimpeuses poussent verticalement vers le haut de l'arbre, bien accroché
grâce à ses feuilles plates triangulaires. Les feuilles sont placées de
manière à capter la lumière reflétée. Une fois que la plante atteint les
régions supérieures bien éclairées de la canopée, les feuilles sont
modifiées pour pousser loin de l'arbre afin d'intercepter plus de lumière du
soleil.
Un enchevêtrement de lianes, Pérou 1995
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Les lianes sont un gros problème pour les arbres de forêt tropicale humide
et de nombreuses espèces ont développé des moyens de décourager leur
croissance. Beaucoup d'arbres de palme et de fougères d'arbre laissent
régulièrement tomber des frondes, tandis que d'autres arbres peuvent perdre
des branches pour se débarrasser des lianes. François Putz, qui a étudié des
lianes Panaméennes, a suggéré qu'il pourrait être avantageux pour les arbres
de se balancer en décaler de leurs voisins parce que cela aurait tendance à
rompre les attaches des lianes et plantes grimpantes, interrompant les
systèmes de transport. Quelques lianes se sont adaptées à ce mécanisme en
s'enroulant et se pliant comme des ressorts de manière a mieux résister aux
chocs.
Les lianes jouent un rôle important dans la dynamique forestière "en
limitant la régénération d'arbres, en augmentant la mortalité des arbres,
fournissant une source alimentaire vitale aux animaux et liant physiquement
les arbres ensemble, fournissant ainsi l'accès de canopée à canopée pour les
animaux arboricoles." Schnitzer et Bongers (2002). En outre, les lianes
contribuent à la diversité de plantes générale dans les forêts tropicales
(particulièrement dans et autour des trous de lumière et des lisières de
forêt ou les lianes sont le plus nombreuses grâce à l'abondance de lumière
disponible). Avec leur production photosynthétique élevée et leur biomasse
assez importante, les lianes contribuent aussi de facçon significative à la
séquestration carbonique.
En 2005, des chercheurs ont fait quelques surprenantes découvertes sur les
lianes. Utilisant des données de 69 forêts tropicales dans le monde entier,
< une cible =_blank href=http://www.uwm.edu/People/schnitze/home.html >
Stefan Schnitzer de l'Université de Wisconsin-Milwaukee (UWM) a constaté
que l'abondance de lianes a une corrélation négative avec les pluies et
positive avec la saisonnalité, un modèle radicalement opposé de celui de la
plupart des autres types de plantes. Schnitzer croit que la racine profonde
et le système vasculaire efficaces des lianes leurs permettent de moins
souffrir du manque d'eau pendant les saisons sèches, tandis que beaucoup de
concurrents sont inertes, donnant aux lianes un avantage compétitif pendant
la saison sèche. Le professeur adjoint de biologie à l'UWM a testé son
hypothèse dans le centre du Panama et a constaté que "les lianes ont
poussé environ sept fois plus vite en hauteur que les arbres pendant la
saison sèche, mais seulement deux fois plus vite pendant la saison
humide." Bien que cet avantage saisonnier puisse permettre aux lianes
d'abonder dans les forêts saisonnières, dit Schnitzer, les lianes perdent
cet avantage dans les forêts tropicale humides parce que les plantes qui
leur sont concurrentes se trouvent rarement sans eau. Dans une deuxième
étude, Schnitzer fait équipe avec Mirjam Kuzee et Frans Bongers de
l'Université Wageningen aux Pays-Bas pour constater que les lianes jouent un
rôle substantiel dans la limitation de la croissance de jeunes arbres dans
les forêts tropicales secondaires en leur disputant l'espace sous-terrain
(racines) et l'espace au-dessus du sol (lumière) et du stress physique.
AUTRES RELATIONS ENTRE PLANTES ET
ANIMAUX
Les arbres de canopée ont coexisté avec des insectes pendant des millions
d'années et plusieurs ont développé des relations uniques allant au-delà de
la pollinisation. Les Myrmecophytes ou plantes-fourmis sont communes dans la
forêt tropicale humide. Par exemple en Amérique du Sud, l'arbre cecropia est
colonisé par des fourmis azteca. L'arbre est segmenté comme le bambou,
fournissant des compartiments pour la colonisation de fourmi. Une reine
établit un nid dans une des chambres creuses, tandis que d'autres cellules
sont peuplées par des ouvrières jusqu'à ce que l'arbre entier devienne une
colonie. Les ouvrières défendent la plante de tous les envahisseurs
-insectes et épiphytes compris- bien qu'elles n'attaquent pas les paresseux
à trois-orteil qui s'alimentent exclusivement sur des feuilles de cecropia.
En leur offrant de l'huile et des sucres au travers des poils de ses
feuilles et des structures spéciales à la base des tiges de ses feuilles, la
plante convainc les fourmis de rester et la protéger.
Un autre exemple de plante et fourmis travaillant ensemble a été documenté
dans un document de
2005 par les chercheurs de l'Université de Stanford. L'équipe détermina
que Cedrela odorata, une espèce de cèdre, est agressivement protégé
par des fourmis (Myrmelachista schumanni) qui dégagent toute la
végétation du secteur entourant la plante. Le contrôle de végétation autour
de ces arbres est si efficace que les gens du pays croient que le mauvais
esprits forestiers sont responsables des nettoyages, appelés "les
jardins du Diable." Les chercheurs concluèrent que des fourmis, et non
des êtres surnaturels, tuent les plantes alentours en injectant dans leurs
feuilles une toxine appellée acid formic. Une seule colonie de fourmis ayant
jusqu'é 3 millions d'ouvrières et 15,000 reines peut s'occuper d'un jardin
typique, qui peut être vieux de plus de 800 ans, selon les calculs des
chercheurs.
D'autres espèces de plante ont des relations similaires avec les fourmis
incluant certaines espèces d'orchidées, de Broméliades, Acacia, et de
Rubiaceae entre autres. Afin d'en apprendre plus sur ces relations
plantes-fourmis allez voir http://biology.bangor.ac.uk/treborth/Epiphytes/Epiphytes-symbioses.html
[external] et http://waynesword.palomar.edu/acacia.htm
[external]
Beaucoup d'espèces d'arbres ont des mécanismes et des stratégies pour éviter
les encombrants épiphytes, qui peuvent être un tel surplus de poids
(particulièrement quand plein d'eau après une pluie torrentielle) qu'ils en
renversent l'arbre. "L'Indien nu" ou arbre gumbo limbo [Bursera
simaruba] d'Amérique du Sud et l'arbre krystonia d'Asie du Sud-Est sont
parmi plusieurs espèces d'arbres dont lécorce pèle, empêchant les épiphytes
et les plantes rampantes de pouvoir s'accrocher ou trouver un endroit
correct pour pousser. D'autres espèces produisent des toxines dans leur
écorce pour parer à l'infestation par des parasites et décourager la
croissance d'épiphytes et de lianes.
Questions pour résumer:
- Qu'est-ce qu'une liane?
- Comment les fourmis et certains arbres peuvent ils mutuellement
bénéficier de leut relation symbiotique?
Suite: Vie Sauvage de la Canopée
À moins qu'où expressément indiqué, tout contenu sur ce site Web ait été écrit par Rhett A. Butler. Ce site Web a été traduit par Doriane A.
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