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Les forêts tropicales:
Diversité de la forêt tropicale
Arbres de canopée de la forêt tropicale au Pérou. (Photo by R. Butler)
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CANOPY STRUCTURE
Le caractéristique système de canopée des forêts
tropicales humides augmente la diversité des espèces en créant de
nouvelles niches sous forme de nouvelles sources de nourriture, de
nouveaux abris, de nouvelles cachettes, et de nouveaux secteurs pour
l'interaction avec d'autres espèces. En fait, il est estimé que 70-90%
de la vie dans la forêt tropicale est trouvée dans les arbres. Un des
meilleurs
exemples de niches de canopée qui multiplie la diversité sont les epiphytes,
beaucoup d'entre lesquels forment de petits écosystèmes uniques. Les
réservoirs
des bromeliades des forêts du Nouveau Monde peuvent retenir plus de huit
litres
(deux gallons) d'eau dans poches formées par leurs feuilles raides et
levées. Ces
mares d'eau servent de garderies pour les têtards de grenouille et les
larves d'insectes
spécifiquement adaptés à la vie dans ces petites niches sombres, et
fournissent de l'eau
aux millions d'autres habitants de la canopée. Plus de 28.000 espèces
d'epiphyte sont
déjà connues de la science, bien qu'un très grand nombre d'autres n'a pas
encore été
catalogués.
En plus d'epiphytes, d'autres espèces de plantes comprenant lianes et
grimpants,
offrent de nouvelles possibilités aux animaux du sol d'accéder aux
ressources de
la canopée. Beaucoup des animaux demeurant au sol dans la zone modérée, tels
que
les porc-épics, les kangourous, les fourmiliers, les vers de terre, et les
crabes,
ont émigré dans la canopée dans les régions tropicales.
AREA
La taille d'un habitat est un autre facteur dans la grande diversité
de la forêt tropicale. Le secteur augmente la diversité parce qu'un
plus grand terrain va en toute probabilité avoir plus d'habitats,
donc des niches, pouvant abriter une plus grande variété d'espèce.
En plus, beaucoup d'espèces exigent un grande territoire pour trouver
suffisemment de proies ou d'espaces pour fourrager. La base de cette
idée a été lancée par MacArthur et Wilson dans La Théorie de la
Biogéographie d'une Ile (1967) utilisant de petites îles dans la
région de Florida Keys. Peu aprés que le travail ait été publié, la
recherche s'est concentrée pour savoir si la biogéographie d'île pouvait
être appliquée aux fragments d'habitat. La preuve pour ce concept a été
trouvée dans une expérience conçue par Thomas Lovejoy a la fin des années
70. L'expérience a été connue sous le nom de Projet Taille Critique Minimum
d'Ecosystèmes et a mesuré le pourrissement d'écosystème dans les parcelles
de forêt s'étendant de 2,5 demi-acres (1 hectare) à 2.500 acres (1.000
hectares).
A la fin des 70s le gouvernement Brésilien encourageait le déboisement
massif
de la forêt tropicale en offrant des incitations financières aux
propriétaires
fonciers. Cependant, dans un secteur connu comme la Zone Libre de Manaus
juste au nord de la ville Amazonienne de Manaus, le gouvernement a exigé que
soit épargné 50% de la forêt sur un secteur développé. Lovejoy a utilisé
cette
condition pour son expérience, convainquant les propriétaires fonciers de
laisser
les parcelles de forêt requises en des carrés bien découpés.
L'expérience, aujourd'hui connu comme le Projet Dynamique Biologique de
Fragments de Forêt, a trouvé que la forêt la plus sérieusement dégradée
avec le moins de diversité étaient les réserves les plus petites, d'un
hectare,
tandis que les réserves qui ont retenu le plus de diversité étaient celles
des
plus grandes parcelles. Dans les plus petites réserves, des vents séchant
ont
atteint l'intérieur, affectant les espèces d'arbres et ayant pour résultat
une
augmentation des chutes d'arbres. Les trous dans la canopée ont permis à
plus
de lumière du soleil d'atteindre le sol de la forêt, modifiant ancore plus
le
microclimat de la couche inférieure et causant des changements dans
l'équilibre
des espèces locales. Les plus grands herbivores ont quitté les parcelles
puisque
le nombre limité d'arbres ne pouvait plus fournir de nourriture, bientôt
suivi
par les prédateurs, qui ne pouvaient pas faire face à la perte de proie. La
perte
de prédateurs a causé un déséquilibre dans la chaîne alimentaire, et les
populations
de petits herbivores et les petits omnivores ont augmenté, ajoutant de la
pression
sur les banques de graines de la forêt et altérant la capacité de
reproduction. Les forêts maigres
ne pouvaient plus subvenir aux besoins des troupes de fourmis soldats qui
ont aussi fini par partir,
avec les oiseaux, les papillons, et les autres espèces d'insectes qui
dépendaient de la troupe.
Les plantes et espèces animales aimant l'ombre- aimant sont mortes au fur et
à mesure que plus de
lumière solaire pénétrait la canopée affaiblie, et les espèces des
"trous", comme les
lianes et certaines espèces d'oiseaux et d'insectes ont proliféré. Ces
pertes ont continué à
déclencher une réaction en chaîne qui a causé des changements profonds dans
le système,
ayant finalement pour résultat son effondrement.
SDes expériences similaires exécutées à travers le monde ont produit des
résultats similaires (bien que dans quelque cas certains groupes puissent
en fait augmenter). La colonisation de parcelles de forêt par des espèces de
"lisière de forêt", les spécialistes du "trou de
lumière",
et des espèces de savane peut contrer la perte d'espèces moins tolérantes
aux changements
de la forêt et maintenir la diversité de la parcelle. Dans quelques cas, la
diversité de
fragments de forêt peut se stabiliser, mais la diversité générale (globale)
décline car
certaines espèces uniques disparaissent de la parcelle de forêt et ne sont
pas remplacées.
Les espèces au sol paraissent plus affectées par la fragmentation forestière
que les
espèces de la canopée. Le déclin de la biodiversité allant de paire avec la
diminution
des terres (forêts) est une tendance importante à considérer pour la
conservation (see section
10).
IDans les études globales, les plus grandes parcelles de forêt ont perdu
moins de leurs espèces. La
diversité a décliné mais à un taux et à un degré inversement proportionnel à
la taille de la parcelle.
En d'autres termes, plus la parcelle est importante, plus grand est le
nombre d'organismes ayant survécu
et réussissant à se reproduire. Ainsi ces expériences ont démontré que le
secteur d'un écosystème affecte
directement la diversité biologique.
SOILS
Les sols d'une forêt tropicale affectent la diversité de la forêt.
Bien que presque 70% de la forêt tropicale humide vive sur des sols
acides pauvres, elle conserve sa fertilité en grande partie grâce au
recyclage de nutriments et grâce à d'autres procédés. Cependant, en
certains endroits, les sols sont si pauvres que seul un nombre limité
d'espèces d'arbres peut pousser (bien que ces forêts soient toujours
extrêmement diverses par rapport aux forêts modérées). Les bien nommées
forêts "sable-blanc" ou "eaux noires" qui grandissent
sur les sols rocheux et sableux en sont un bon exemple. Certaines de ces
forêts ne poussent sur rien d'autres que des rochers et les racines
d'autres arbres. Les arbres qui grandissent dans ces conditions ont
tendance à être des espèces dont les feuilles contiennent du tanins,
qui a leur tour, changent les rivières locales rivières aux "eaux
noires". Les tanins amers de leurs feuilles limitent les populations
d'insectes, réduisant ainsi le nombre d'animaux aux besoins desquels la
forêt peut subvenir (dans la plupart des forêts tropicales les insectes
sont une source de nourriture majeure pour les plus garnds animaux). Ces
forêts "eaux noires" s'auto-régénèrent, puisque les rivières
"eaux noires" qui résultent du pourrissement de leurs feuilles
ne font que rendre les sols plus acides empêchant d'autres espèces d'arbres
de grandir sur les sols déjà manquant de substance nutritive.
La diversité d'arbres de forêt, et donc la diversité totale, peut aussi être
réduite dans les forêts avec des sols détrempés comme ceux de l'igapò ou
"
la forêt de marécages." Le nombre limité d'espèces d'arbres comme les
Cecropia et les palmiers qui peuvent tolérer ces conditions de sol mouillé
signifie que ces quelques espèces d'arbres ont tendance à dominer ces
secteurs.
Logiquement, seuls les animaux qui se nourrissent de leurs fruits, leurs
feuilles,
et leurs graines sont abondants dans ces secteurs.
Une nouvelle recherche
suggère la richesse des sols d'Amazonie
Les forêts de grande diversité sont souvent trouvées sur des sols riches en
nutriments—parfois volcanique— bien-drainés. Ces forêts sont fréquemment
trouvées
dans les secteurs protégés des principaux acteurs d'instabilité tel que les
vents forts
et les inondations régulières.
Questions pour résumer:
- Comment la canopée amplifie-t-elle la biodiversité de la forêt
tropicale?
- Comment le secteur impacte-il sur la Biodiversité?
- La fragmentation des forêts réduit elle leur biodiversité?
- Comment les sols affectent-ils la biodiversité?
Suite: Variations à court terme, Périodes glaciaires,
Ecotones
À moins qu'où expressément indiqué, tout contenu sur ce site Web ait été écrit par Rhett A. Butler. Ce site Web a été traduit par Doriane A.
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