Ouragan Mitch

Situées sur des pentes abruptes, les forêts de montagne et de versants de bassin sont particulièrement importantes car elles garantissent le flux d'eau et empêchent l'érosion, et pourtant pendant les années 80, les formations montagnardes souffrirent du taux le plus élevé de déforestation de toutes les forêts tropicales.

Vue aérienne de l'érosion à l'ouest de Madagascar La déforestation cause-t-elle des inondations? Pas directement, d'après une étude de 2005 menée par la Food and Agriculture Organization (FAO) des Nations Unies et le Center for International Forestry Research (CIFOR). Ces groupes ont démontré que la fréquence et l'importance des plus grandes inondations n'a pas changé au cours du siècle dernier malgré une importante réduction de la couverture forestière. A la place, la FAO et le CIFOR disent que la déforestation joue un rôle dans les petites inondations et l'érosion de la couche arable en éliminant les effets tampon et d'ancrage des forêts. En plus, le rapport accuse les gouvernements Asiatiques d'utiliser la déforestation comme une excuse pour limiter les critiques envers leur mauvaise gestion des colonies humaies dans des zones inhabitables.

En plus, la forêt ajoute à l'humidité locale en transpirant (le processus par lequel les plantes libèrent de l'eau au travers de leur feuilles), et ajoute ainsi aux pluies locales. Par exemple, 50 à 80 pourcent de l'humidité en Amazonie Centrale et de l'ouest reste dans l'écosystème du cycle de l'eau. Dans le cycle de l'eau, l'humidité est transiprée et évaporée dans l'atmosphère, formant des nuages de pluie avant de redescendre sous forme de pluie sur la forêt. Quand les forêts sont coupées, moins d'humidité est évapotranspirée dans l'atmosphère et forme moins de nuages de pluie. Par conséquent il y a moins de pluies, et la zone s'assêche. Si la pluie cesse de tomber, la zone peut devenir aride en quelques années avec le dur soleil tropical cuisant la brousse. Aujourd'hui Madagascar est principalement un désert rouge, sans arbre à cause de générations de déforestation sévère. Le flux des rivières diminue et de plus petites quantités d'eau de qualité atteint les villes et terres agricoles. Le déboisement excessif des forêts tropicales côtières a été en partie attribué au déclin des pluies dans les pays d'Afrique de l'ouest. De même, une nouvelle étude menée en Australie suggère que si ce n'était pour l'influence humaine —plus précisemment les feux agricoles répandus—la campagne sèche pourrait un endroit plus humide et hospitalier qu'elle ne l'est aujourd'hui. L'effet du changement de la végétation de forêts qui sont favorables aux pluies en prairies et bush peut avoir un impact sur les mschémas des précipitations. La Colombie, autrefois le deuxièmes pays au monde pour ses réserves d'eau douce, est decendue en 24ème place à cause de son importante déforestation ces 30 dernières années. Une déforestation excessive autour de la capitale Malaisienne de Kuala Lumpur, combinéed aux conditions sèches crées par el Niño, provoquèrent un rationnemment d'eau strict en 1998, et pour la première fois la ville dû importer de l'eau.

On s'inquiète de plus en plus de savoir si la déforestation ne pourrait pas conduire à un sérieux déclin des précipitations et déclencher une rétroréaction positive d'accroissement de la dessication pour la couverture forestière environnante; réduisant ses réserves d'humidité et sa végétation aggraverait davantage l'effet de dessication pour la région. Finalement l'effet pourrait s'étendre au-delà de la région, affectant d'importantes zones agricoles et autres zones de bassin. Pendant la conférence du traité global sur le climat de Buenos Aires en 1998, la Grande-Bretagne, citant une étude inquiétante de l'Institut dEcologie d'Edinburgh, suggéra que la forêt tropicale pourrait Amazonienne pourrait être perdue dans les 50 ans à cause des changements dans les schémas de précipitations causés par le réchauffement global et la conversion des terres.

La forêt nouvellement dessiquée devient plus sensible aux feux dévastateurs. De tels feux de matérialisèrent en 1997 et 1998 en conjonction avec les conditions sèches crées par el Niño. Des millions d'acres brûlèrent lorsque les feux se répandirent au travers de l'Indonésie, du Brésil, de la Colombie, d'Amérique Centrale, de Floride, et en d'autres endroits. En 1998, le Woods Hole Research Center prévint que plus de 400.000 kilomètres carrés d'Amazonie Brésilienne étaient très vulnérables aux incendies.

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Querres de l'eau?

Dans de nombreux pays, de telles pertes de ressources en eau douce sont considérées comme l'une des menaces les plus immédiates pour la sécurité Nationale. L'eau douce—requise pour la consommation humaine, l'agriculture, et les opérations industrielles—ou son manque en conséquence peut avoir un formidable effet sur le climat social, économique et politique d'un pays. Réalisant l'importance de l'eau, les politiciens du futur pourraient essayer de protéger leur approvisionnement en eau actuel ou guerroyer pour acquérir de nouvelles sources d'eau. La demande en eau augmente au fur et à mesure que s'améliore le niveau de vie, donc les politiciens du futur essaieront de garantir l'approvisionnement en eau douce. Les pays en voie de développement, où les conditions politiques et sociales sont souvent tendues, subiront sans doute le plus de pressions suite à la réduction de l'approviosionnement en eau. Dans le futur, on pourrait se battre pour l'eau et plus le pétrole. L'Egypte a déjà fait savoir à ses voisins en amont—le Soudan et l'Ethiopie— qu'elle n'hésiterais pas à entrer en guerre pour les eaux du Nil.

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• Comment les forêts tropicales aident elle à modérer les cycles d'inondations et de sécheresses?