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DEVELOPPEMENT DURABLE
En cherchant une "solution" à la déforestation des forêt tropicales humide—que ce soit par le biais d'échange-de dette-pour la nature,
des réserves, un déboisement selectif, l'écotourisme, ou une autre stratégie—l'ultime destin de la forêt repose entre
les mains des peuples locaux. Tandis que certains déclarent que les forêts tropicales peuvent être "sauvées" en
restraignant la croissance économique, il est nécessaire de réaliser que les parcs et réserves ne résisteront pas, à moins que les
communautés locales ne soient persuadées qu'elles ont un intérêt matériel à les protéger.
AGRICULTURE
Pendant des milliers d'années les forêts tropicales ont été gérées de manière à supporter une agriculture productive et parfois de
denses populations humaines. On estime qu'il y avait plus de terrain cultivé en Amazonie à la veille de l'arrivée de
Christophe Colomb qu'il n'y en a aujourd'hui. Des études suggèrent que peut être 12% des forêts de la terre ferme Amazonienne sont "de nature
anthropique, résultat d'une gestion prolongée par des populations humaines." Le fait que certaines formes d'agriculture
soient possible est un facteur vital pour le développement économique et durable des forêts tropicales humides.
Historiquement les forêts tropicales ont longtemps été perturbées par les humains qui ont encouragé les zones de
diversité concentrée d'espèces utiles dans un paysage divers. Sans saper les bases de production écologiques, les communautés indigènes
encouragent l'abondance de certaines espèces de valeur en créant des conditions favorables à leur croissance et développement.
Elles entretienent les forêts de plame, les vergers d'arbres fruitiers et de noix du Brésil, et les forêts de lianes près des anciennes implantations Amazoniennes
(Les anciens lieux d'habitation sont marqués par la présence de poterie et "sols noirs"anthropriques). Ces types de végétation
ont des espèces utiles pour la vie de tous les jours.
ACTIONS
Aujourd'hui nous pouvons incorporer les techniques des peuples indigènes aux projets agricoles dans la forêt tropicale pour augmenter
la productivité des terres de forêt dégradée et promouvoir l'utilisation viable des ressources forestières. Grâce à l'agroforestrie
et aux vergers de plaines inondables, la destruction directe de forêts tropicales peut être évitée, tout en améliorant l'efficacité économique
et offrant une source de revenus pour les ruraux pauvres.
Environ 60% de la déforestation de la forêt tropicale est causée par l'agriculteur déplacé, qui est d'habitude repoussé aux terrains marginaux par
manque de terre plus appropriée. Dans certaines zones ces fermiers peuvent être forcés d'aller dans la forêt à cause de la croissance
de la population et par des propriétaires terriens qui détiennent d'importantes étendues de terres agricoles. Dans
de nombreux pays les propriétaires terriens—qui ont le plus de poids politique—contrôlent les terres les plus productives,
laissant aux petits fermiers peut d'autre choix que se créer une ferme dans la forêt. Par exemple, au Brésil, 10% de la population possède presque
90% des tarrains fertiles. Dans de nombreux pays, la manière expéditive politique de s'occuper de cette distribution biaisée
des terres a été d'ouvrir les terres sauvages"inutilisées" aux fermiers pauvres, plutôt que d'affronter les grands propriétaires terriens.
Certains pourraient soutenir qu'une certaine réforme des terres agraires est le meilleurs moyen de s'attaquer à la perte de forêt causée par "la culture
sur brûlis." une réforme agraire pourrait rendre certaines terres productives aux paysans et pourrait être obtenue en réduisant
subventions donn?0es aus grands propriétaires terriens pour qu'ils laissent des zones de leurs terres non cultivées.
Cependant, un meilleurs moyen de répondre aux besoins aux besoins de l'agriculteur déplacé est d'améliorer et intensifier les projets
agricoles déjà existant et de promouvoir des techniques agricoles alternatives—notamment l'agroforestrie—basées sur celles
utilisées par les habitants indigènes de la forêt. De nombreuses zones de forêt déboisée utilisées pour l'agriculture et maintenant
en déclin peuvent être sauvées par des techniques agricoles qui ressemblent de loin à la diversité de la forêt tropicale environnante.
En d'autres mots, des champs polyculturels—patchworks de cultures vivaces, cultures annuelles, pâturages, secondes
croissances, et forêt—pourrait être la réponse pour augmenter la productivité agricole et réduire la destruction dans de nombreuses
forêts tropicales.
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Culture sur brûlis dans la forêt tropicale de Bornéo
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Historiquement, l'agriculture dans la forêt Amazonienne a toujours été de nature três dynamique que ce soit à grande échelle
ou à un niveau de subsistance. Aujourd'hui, une bonne partie de l'agriculture de la forêt tropicale est faite de monocultures (champs d'une seule espèce)
d'espèces annuelle, qui doivent être replantées régulièrement. Les pauvres sols tropicaux s'épuisent rapidement avec de
telles plantes anuelles, et des engrais doivent être ajoutés ou davantage de forêt déboisée pour qu'elles continuent
à pousser.
Le Brésil se bouge pour ralentir la
colonisation de l'Amazonie
Sauver la forêt tropicale Amazonienne grâce à la Certification Agricole
De nombreux habitants de la forêt se concentrent plutôt sur des plantes pérennes—cultures qui continuent à
produire pendant plusieurs années telles que les agrumes, le manioc, la vanille, les bananes, les mangues, le poivre, le cacao, le café, et le caoutchouc—comme base de leurs techniques agricoles. Au lieu de continuellement déboiser de nouvelles sections de forêt, ces
agriculteurs plantent des plantes pérennes ou une mixture de pérennes et annuelles sur leurs parcelle de terrain. Les pérennes peuvent aider à
restaurer des nutriments aux sols abîmés, et elles restent productives pendant des décennies, apportant un flot de revenus aux fermiers dans le besoin.
Souvent, un mélange de plantes pérennes et annuelles fonctionne mieux pour les terrains agricoles car de tels champs polyculturaux offrent
un revenu diversifié (les prix de noumbreuses espèces sont connus pour être volatiles), ainsi qu'une assurance si l'une des cultures échoue. Les
jardins de nombre d'habitants de la forêt sont une forme d'agriculture convenant bien à l'enviroennement de la forêt tropicale. Ces divers systèmes
d'agroforestrie offrent une quantité d'espèces de plantes—à la fois locales et étrangères, car les plantes tropicales telles que la mangue,
l'ananas, le manioc, la papaye, et l'orange sont réparties de manière presque cosmopolitaine. Ces espèces sont aussi utiles dans la vie de tous les jours.
Les jardins peuvent servir de pharmacie vivante et de drogueurie, tout en offrant de l'ombre aux humains et bétails, nourriture pour la cuisine,
et un jardin d'agrément. De nombreux jardins privatifs contiennent des restes de l'ancienne forêt dans les sens ou les
arbres utiles (tels que ceux des noix du Brésil) sont épargnés lors du déboisement pour créer une ferme.
Un bon point de plus pour ces systèmes d'agroforestrie est le fait qu'ils maintiennent les systèmes forestiers, les sols, et la diversité biologique à
un niveau beaucoup plus élevé que les techniques agricoles conventionelles. Tant que les champs restent contigus à de la forêt secondaire et primaire,
de nombreuses espèces continueront à s'épanouir. Faire pousser des plantes telles que du café, du cacao, des bananes, et de la vanille à l'ombre
des arbres de canopée préserve plus de biodiversité que les techniques agricoles standard. Ces dernières années, le café "respectueux de la forêt"
a gagné en popularité et et est maintenant fortement promu dans certaines parties des Etats-Unis. Les champs polycultaux récupèrent s'en remettent aussi
beaucoup plus rapidement que les champs conventionels lorsqu'ils sont abandonnés car les systèmes de la forêt sont maintenus, les cylcles hydrologiques,
recyclage de nutriment et dispersion de graines compris.
En plus, les réserves de graines dans le sol survivent et les arbres cultivés
offrent l'ombre nécessaire pour le génération de graines d'abres de canopée, permettant un transition
relativement douce vers une forêt secondaire une fois que les fermiers
sont partis dans une autre zone.
Malgré tous ces points positifs, l'agriculture durable fait face à de nombreux obstacles en chemin vers une acceptation plus répandue. L'agroforestrie
et d'autres formes d'agriculture à impact réduit sont plus sensibles aux réalités écologiques que la majorité des autres formes d'agriculture
dans la forêt tropicale, mais elle doivent également être sensibles aux réalités économiques. Par exemple, de nombreux migrants dans la forêt tropicale
ignorent tout de telles méthodes agricoles. A la place—en supposant qu'ils connaissent quoi que ce soit aux techniques agricoles—
ils se reposent souvent sur ce qui fonctionne dans des conditions de sol et climat différents—des méthodes qui échouent généralement sur
des terres déboisées de forêt tropicale. Par exemple, sous le programme Indonésien de transmigration, ces transmigrants lorsqu'ils affrontent
l'échec de leurs cultures adoptent souvent les techniques agricoles des locaux, ceux là même dont ils sont venus améliorer les systèmes agricoles.
Ainsi, l'un des principaux défis dans la promotion de l'agroforestrie est de surl'ignorance de nombre des migrants de la forêt tropicale au
sujet des telles techniques agricoles. Un second obstacle est les manque d'accès pour de nombreux ruraux pauvres. Sans moyen de transporter
leurs biens au marché ni même un marché pour leurs produits,les locaux ont peu de chance de dégager un bénéfice pour leur travail.
Un autre problème à considérer est le manque de facilités de crédit disponibles pour que les fermiers pauvres puissent emprunter en
période de besoins. Surmonter ces obstacles—que ce soit par l'amélioration des routes existantes, des systèmes d'éducation, d'initiatives de l'ONU,
ou par d'autres moyens—va nous rapprocher d'une solution aux problèmes de l'agriculteur itinérant. Sans satisfaire le paysan fermier,
la déforestation pour l'agriculture de subsistance ne va faire qu'empirer au fur et à mesure que la population mondiale de plus de 600 millions
de fermiers tropicaux pauvres continue à augmenter de 4 à 6 % par an.
Les techniques d'agroforestrie peuvent être appliquées à une plus grande échelle en utilisant des corridors de forêt et un mélange de plantes pérennes
et annuelles. Tandis que les coûts de gestion et de récolte vont certainemennt augmenter, ces points négatifs pourraient avoir moins
de poids que la valeur de la diversification des revenus, de la protection du sol, de l'entretien des fonctions de la forêt, et de la conservation
de la biodiversité. Une agriculture durable est l'un des nombreux moyens qui peut offrir une survie économique aux pauvres sans terre et à l'industrie.
Le développement durable par la récolte des ressources renouvelables de la forêt a le potentiel pour sauver les forêts tropicales en
apportant des retours sur investissements tangibles à court terme.
Questions pour résumer:
- Pourquoi les techniques agricoles sont elles importantes pour le futur des forêts tropicales?
- Qu'est ce qui peut être appris des cultures passées sur l'agriculture en Amazonie?
Suite: Sauver les forêts tropicales par le Développement Durable—Produits de la Forêt
À moins qu'où expressément indiqué, tout contenu sur ce site Web ait été écrit par Rhett A. Butler. Ce site Web a été traduit par Doriane A.
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